Le Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-Traitance dans le Secteur Privé (ARSP), M. Michel Katemb Kashal, a accordé une audience, ce mardi 30 mai, à une forte délégation de la Corporation des entreprises des télécommunications de la RDC constituée des sociétés Airtel, Vodacom, Orange, Africell, Microcom, ISPA et tant d’autres.
D’après la cellule de communication de l’ARSP, ces échanges ont porté d’un côté sur la vulgarisation de la vision du Chef de l’Etat portée par l’ARSP en matière de sous-traitance et de l’autre, sur la mission de contrôle à opérer prochainement au sein de ces sociétés.
“Nous venons d’avoir une séance de travail très riche en information. Cela a été un moment fructueux pour nous et pour le Directeur Général de l’ARSP. Ce que nous avons retenu de cette séance de travail, c’est la vision du Chef de l’Etat qui envisage de créer une classe moyenne congolaise. C’est une bonne vision qui a été coulée sous la forme de la loi sur la sous-traitance qui est portée par M. le Directeur Général de l’ARSP”, a fait savoir un représentant de cette corporation à l’issue de leur échange avec le DG Katemb.
Et de poursuivre : “en tant qu’acteurs clés dans la sphère économique de la RDC, nous, sociétés de télécoms ne pouvons qu’accompagner cette vision du Chef de l’Etat qui va permettre de créer une classe moyenne et en créant une classe moyenne cela va entraîner une émulation de l’ensemble de la société congolaise et partant de cela tout naturellement de nos consommateurs”.
Par ailleurs, cette délégation des télécoms a affirmé être ouverte à la mission de contrôle que prévoit d’organiser l’ARSP dans la mesure où elle cadre avec la loi sur la sous-traitance. “Nous avons beaucoup apprécié l’esprit d’ouverture du Directeur Général de l’ARSP qui fait que ce contrôle va se dérouler dans un cadre harmonieux, dans une bonne collaboration, une coopération et une entente parfaite”, rassurent-ils.
Il sied d’indiquer que la loi fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé, vise à rendre obligatoire la sous-traitance des activités annexes et connexes de l’activité principale et à la réserver, quelle que soit sa nature, aux entreprises congolaises à capitaux congolais en vue d’en assurer la promotion et favoriser ainsi que l’émergence d’une classe moyenne congolaise. Cette loi poursuit la protection de la main-d’oeuvre travaillant dans les entreprises de la sous-traitance, la création de l’emploi pour les nationaux et l’élargissement de l’assiette fiscale au profit du Trésor public.