Le ministre du numérique, Eberande Kolongele, a sensibilisé les étudiants de la Haute école de commerce (HEC) et le corps académique sur le bienfait du code du numérique.
C’était au cours d’une conférence tenue ce jeudi 30 mai sous le thème «A la découverte du code du numérique de la RDC : enjeux et opportunités pour les entrepreneurs et managers».
D’après le ministre Kolongele, il est important que les étudiants congolais sachent l’importance du code du numérique ainsi que les différents régimes fixer par ce document.
«Nous avons passé des très bons moments ici des partages et d’échanges sur le code du numérique. Cet outil juridique qui est la réponse technique à la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui comme vous le savez est le pionnier du chantier de la digitalisation dans notre pays au travers déjà le plan national du numérique mais aussi et surtout au travers du ministère du numérique et avec les assignations qui ont été données. Donc nous venons pour partager avec le monde universitaire sur le contenu de cet important document. Nous avons expliqué en quoi ce code était important parce qu’il vient fixer un certain nombre de choses, d’abord les régimes qui s’appliquent au différentes activités et services du numérique. Quand quelqu’un vient dans notre pays pour investir dans ce secteur, il faut qu’il sache en quoi s’en tenir, qu’elles sont les différents régimes qui sont prévus», a-t-il déclaré.
Et de poursuivre :«Nous avons parcouru, échangé avec notre auditoire sur les différents régimes que ce soit celui de la déclaration, que ce soit le régime de l’autorisation, le régime d’homologation. Nous avons expliqué quels sont les services pour les démarrer il faut obtenir une autorisation, il faut simplement se contenter d’une autorisation ou d’une homologation. Il était également important de spécifier les différents types de services et activités numériques qui sont reconnus par la loi dans notre pays».
Le ministre du numérique, Eberande Kolongele, aussi sensibilisé les étudiants de cet établissement universitaire sur la prise en compte des messages électroniques comme une preuve juridiquement reconnu par le biais du code du numérique. Sur ce, il a appelé ces étudiants a être prudent dans les publications sur les réseaux sociaux.
«Nous avons par la même occasion RC échangé sur les écrits et les outils électroniques. Il est important que nous qui sommes du monde universitaire, puissions comprendre que les choses ont changé dans le sens de l’évolution. aujourd’hui, le règne du papier roi, papier écrit, doit faire la compétition avec le règne de l’écrit électronique. C’est pourquoi nous avons insisté notamment pour le monde universitaire qui est frillant des outils techs que les messages WhatsApp, SMS, les mails, les messages électroniques sous tout autre forme ont aujourd’hui une valeur dans notre pays. Et quand vous échangé cela, vous devez faire attention parce que ça peut être retourné contre vous comme élément de preuve à charge ou à décharge», a indiqué le ministre Kolongele à l’issue de cette conférence.
A cette même occasion, le ministre du numérique est revenu sur les différentes infractions soulevées dans le code du numérique notamment l’utilisation frauduleuse des données privées et la publication sans autorisation des données publiques à caractère sécuritaire.
«Nous avons vu avec les étudiants et monde académique sur le contenu. nous avons précisé qu’il y a aujourd’hui des données qui sont privées et publiques. Les données privées sont celles à caractère personnel, qui ont un régime de protection, qui et très méticuleux dans la loi. Vous ne pouvez pas utiliser les données personnelles des gens sauf si vous en avez obtenu une autorisation préalable dans les conditions fixées par la loi. Les données publiques sont en principe des données ouvertes de opendata comme on dit, mais là encore ce n’est pas un boulevard qui n’a pas le feu rouge. Même en ce qui concerne les données publiques, nous avons vu que le législateur a prévu les cas dans lesquels l’utilisation de ces données publiques est interdite. Et nous avons vu par exemple que si les données publiques concernent la sécurité du pays comme nous sommes un pays en guerre aujourd’hui. Il y a des données qui sont stratégique, liés à la défense de la patrie. Quelqu’un qui par inadvertance arriverait à entrer en contact de ces données ne peut pas les utiliser publiquement parce que ce sont les données qui sont des données protectrice de la souveraineté nationale de notre pays. Donc le régime est soumis à l’autorisation préalable de l’organe habilité par la loi», a-t-il déclaré.
Dans cette même logique, il a soutenu notamment que le fait de créer, poster, ou relayer à travers les réseaux sociaux des fausses informations concernant non seulement des personnes mais même des institutions constitue aujourd’hui une infraction grâce au code du numérique.