À l’occasion de la 9ᵉ Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD9), un accord technologique majeur a été signé ce dimanche 24 août, entre la société japonaise Solafune et le Service Géologique National du Congo (SGNC), sous la supervision du ministre congolais des Mines, Louis Kabamba.
Ce partenariat vise à intégrer des solutions de télédétection satellitaire, de données géospatiales et d’intelligence artificielle dans le processus d’exploration minière. L’objectif : renforcer les capacités locales pour mieux cartographier le potentiel minier de la RDC, dont une grande partie du sous-sol reste encore inexplorée.

« Près de 90 % du sous-sol congolais reste encore inexploré. Cette innovation constitue une étape décisive dans le transfert de technologies au profit de nos services techniques », a souligné le ministre Kabamba.
La première phase de mise en œuvre débute avec le déploiement d’une plateforme numérique permettant une visualisation précise et intelligente des zones à potentiel minier. Un outil stratégique pour les géologues et prospecteurs congolais.

Le ministre a également appelé à une appropriation rapide et efficace par les équipes du SGNC : « Il faut exploiter pleinement cette plateforme afin d’élargir la cartographie géologique nationale et de multiplier les découvertes minières à travers le territoire ».
À terme, chaque nouveau gisement détecté grâce à ces technologies pourrait ouvrir la voie à de nouvelles mines, générant emplois, revenus et infrastructures. « Chaque nouveau gisement identifié représente une opportunité de développer une mine, génératrice de richesses et porteuse d’espoir pour les populations congolaises », a rappelé Kabamba.
Cette alliance entre innovation numérique et développement minier confirme la volonté du gouvernement congolais de s’appuyer sur des outils technologiques avancés pour mieux exploiter ses ressources naturelles, tout en renforçant la souveraineté scientifique et technique du pays.
Jonas TSHIPADI | NUMERICO.CD