Plusieurs agents et cadres du secteur public congolais ont été sensibilisés, ce lundi 3 juin, sur les enjeux de la Cybersécurité dans divers domaines de la vie nationale de la République démocratique du Congo.
C’était lors d’un séminaire de sensibilisation sur les enjeux de la Cybersécurité dans les entreprises et établissements publics (SEPEC), organisé à Silikin village par Cofitech Corporate.
D’emblée, l’organisateur de cet événement a dans son mot d’ouverture souhaité que ce séminaire soit une occasion pour les acteurs publics de prendre exemple du secteur privé en ce qui concerne la Cybersécurité.
« Ce séminaire constitue une opportunité unique pour les Dirigeants, Cadres et Agents des entreprises et établissements publics de renforcer leur compréhension des risques liés à la cybersécurité et d’adopter les bonnes pratiques pour se prémunir contre les attaques informatiques. La sécurité des informations est devenue un enjeu majeur dans notre environnement numérique en constante évolution, et il est essentiel que chacun prenne conscience de sa responsabilité dans la protection des données sensibles. Au cours de ces échanges, nous aurons l’occasion d’aborder les dernières tendances en matière de cybermenaces, de partager des retours d’expérience et de proposer des solutions concrètes pour renforcer la résilience de nos organisations face aux attaques informatiques», a déclaré Dieudonné Tshibangu, CEO de Cofitech Corporate.
Durant ce séminaire qui a duré près de 6 heures, les intervenants ont défilé tour à tour, exposant sur un thème spécifique en lien toujours avec la Cybersécurité.
Le premier panel a porté sur les « Enjeux et défis de la Cybersécurité en Afrique : cas de l’économie numérique congolaise florissante ». Dirigé par Mr Alain Kilapi, Président du Conseil d’Administration du Réseau des Acteurs du Numérique, tour à tour Johnny Nkongolo, Head of Cloud and Cybersecurity chez Liquid Intelligent Technologies RDC et Mr Guy-Germain Mbaki, Spécialiste en Cybersécurité ont démontré les vulnérabilités qu’occasionnent le fait d’opérer dans le cyberespace tout suggérant quelques pistes de solution pouvant pallier à ces problèmes. Selon Mr Nkongolo, l’homme devrait être le premier firewall. Quant à Mr Guy-Germain, il a souligné qu’il faut intégrer les aspects de Cybersécurité au début de tout projet numériques.
Le second panel était axé sur « La quête commune d’une société numérique plus sûre : approche et méthodologie », avec comme intervenantes: Animé par Mme Rosette Tshinguta, Senior Operation Manager Assistant chez SANRU ASBL, avec comme intervenantes Mme Olga Kavira Experte-Analyste en Développement Numérique et Mme Cynthia Aridja, Responsable de la Division Fiscale à la FEC.
Les deux panélistes se sont convenues sur l’amélioration de l’inclusion numérique à travers le pays mais aussi la sensibilisation de la population sur les bienfaits du numérique dans le fonctionnement de l’administration publique. Pour elles, le digital ne vient pas remplacer l’homme mais plutôt faciliter son travail.
Outre ces deux panels, la deuxième partie de séminaire s’est consacrée à la présentation de 5 keynotes notamment :
- Transformation numérique du secteur public en RDC : « enjeux et perspectives » Présenté par Mr Aimé Mukuma.
- Cybersécurité et cyber-résilience : « Renforcer la cyber-résilience du secteur public par l’appui de l’expertise privée locale », par Guy-Germain Mbaki.
- Régulation de la Cybersécurité en RDC : « Quel cadre légal? », par Mme Dunia Kaza.
- Standards et normes ISO pour « améliorer la Cybersécurité », exposé par Mr Armel Mumbere.
- Transformation numérique et Cybersécurité dans le secteur public en RDC : pourquoi faire le choix de Liquid Intelligent Technologies DRC comme partenaire de confiance ? par Mr Johnny Nkongolo.
Il sied de signaler que ces keynotes ont été caractérisées par des interactions entre panélistes et participants.
Bernard MPOYI | NUMERICO.CD