Le ministre du numérique, le Prof. Dr Désiré-Cashmir Kolongele Eberande a procédé, ce mercredi 27 mars à la clôture du forum « Orange Business Summit RDC 2024 », organisé par la société de télécommunication Orange RDC à Kinshasa.
Tenue sous le thème « Digitalisation avancée : les connectivités enrichies et la cybersécurité », ce forum a constitué un cadre d’échange entre les acteurs publics et privés du secteur du numérique en République démocratique du Congo en vue de réfléchir ensemble sur les défis à relever dans ce secteur.
Dans son discours, le patron du numérique en RDC, Kolongele Eberande a indiqué que la transformation numérique est devenue « sans nul doute » l’un des chemins qui accélère le développement des Etats et des populations.
Partant de ce constat, le gouvernement congolais, sous l’impulsion du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, a su mettre en place d’un Plan National du Numérique Horizon 2025 qui comporte divers piliers stratégiques et, d’autre part, il a demandé au Gouvernement de la République d’élaborer l’actuel programme de transformation numérique de la RDC (PTNRDC) qui accorde une place importante aux Infrastructures numériques et à la connectivité adéquate, aux Contenus numériques fruits de la créativité et de l’ingéniosité nationale.
Le ministre Kolongele a soulevé dans ce même discours que pour accéder aux bénéfices du Numérique, il faut pouvoir en partager les fruits (connectivité, inclusion, innovation, efficacité, développement des écosystèmes) et réduire les risques associés (cyber-insécurité).
C’est à ce niveau, renchérit-il, que le secteur privé «en particulier les opérateurs Télécoms et de NTIC dont Orange RDC» participe pleinement à faire accéder tous les acteurs en présence, en particulier la population aux fruits du numérique et à les prémunir contre les cyber-menaces.
Toutes ces avancées technologiques nécessitant un cadre juridique, le ministre a saisi de l’occasion pour brosser sur l’ordonnance loi portant code du numérique promulguée par le président de la République en 2023.
«Ce Code régule principalement les activités et services numériques, les écrits, outils électroniques et prestataires de services de confiance, les contenus numériques ainsi que la sécurité et la protection pénale des services informatiques. Outre les mesures de sécurité, il prévoit la création d’une Agence nationale de cybersécurité. De même, il fixe les obligations générales et spécifiques des opérateurs et fournisseurs de services numériques (les fournisseurs d’accès à l’internet, les fournisseurs de services en ligne, les fournisseurs de cache, ceux de moyens de cryptologie, les hébergeurs, etc.) dans la détection des cyberattaques, dans la protection et conservation des données», a-t-il déclaré.
S’agissant particulièrement de la cybersécurité, le Code du numérique a porté les principes liés notamment à :
- La confidentialité des données à travers la protection des données sensibles contre les accès non autorisés que réprime d’ailleurs de façon inédite le Code du numérique ;
- L’intégrité des données afin d’assurer leur inaltérabilité ;
- La disponibilité des données afin d’en garantir l’accès grâces aux ressources nécessaires.