Le Fond monétaire international (FMI) alerte sur l’impact que pourrait avoir l’intelligence artificielle (IA) sur les emplois dans les années avenir.
Dans un rapport publié le dimanche 14 janvier en préparation du Forum économique mondial de Davos qui se tient en Suisse, le FMI renseigne que 40 % des emplois dans le monde seront affectés par des technologies d’IA.
D’après ce même document relayé par le journal Le Monde, 60% des emplois dans les pays économiquement avancés seront impactés, et seulement 26% dans les pays à faible revenu. Le FMI alerte sur le risque d’aggravation des inégalités sociales que pourrait engendrer cette situation au niveau mondial.
Selon cette institution, près de 60 % des emplois touchés par l’IA se trouvent dans les pays à revenu élevé, et qu’environ la moitié d’entre eux pourraient en tirer parti pour accroître la productivité. Il cite cepandant le Royaume-Uni comme l’un des pays les mieux préparés aux perturbations provoquées par ces plateformes.
Les avantages de l’IA
outre les dangeux que représente l’ia dans le milieu professionnel, il est important de souligner qunelle pourrait être un avantage améliorant la productivité des employés en les libérant des tâches les plus répétitives et mécaniques, mais elle risque également de remplacer certains métiers, de réduire la demande de main-d’œuvre et d’avoir un impact sur les salaires.
Le FMI prévient que l’IA va accélérer les inégalités salariales, avec un effet négatif sur les classes moyennes.
Pour le fonds monétaire, les emplois les plus sécurisés sont ceux qui ont une forte complémentarité avec l’intelligence artificielle. Il s’agit des postes à responsabilité élevée, notamment les chirurgiens, les avocats et les juges. Parmi les emplois les plus exposés, ceux avec une faible complémentarité sont entre autres les télévendeurs, les vendeurs et les artistes.